Le dernier trimestre de l'année a une fois de plus démontré l'immense impact de la politique américaine sur les marchés financiers mondiaux. En l'espace de trois mois seulement, les investisseurs en actions européennes auraient pu obtenir un rendement supplémentaire de près de 15 % en investissant outre-Atlantique, la moitié de la différence provenant de l'appréciation du billet vert par rapport à l'euro.

Le marché européen de l'automobile est dans l'impasse. Autrefois symbole de la prospérité et de l'innovation de l'après-guerre, le secteur se trouve aujourd'hui dans un état de stagnation. Les nouvelles immatriculations de véhicules légers sont obstinément inférieures de 4 millions d'unités aux niveaux d'avant la pandémie, et la reprise attendue semble insaisissable.

D'un point de vue macroéconomique, il existe trois prix importants dans le monde : Le prix du pétrole, les taux américains à 10 ans et le dollar américain. Ces trois prix dépendent des décisions politiques de la nouvelle administration américaine qui seront prises au début de 2025.